Ce dimanche, nous avons longuement débattu du passage du général Amara Camara devant la tribune des Nations Unies.
Un discours qui, à vrai dire, n’était rien d’autre qu’une copie maladroite de celui prononcé par Mamadi Doumbouya il y a deux ans.
Toujours la même rengaine : une dénonciation de la “démocratie occidentale imposée à l’Afrique”, un discours creux et sans propositions concrètes. Quelle honte pour notre pays !
Mais la véritable question reste entière :
Pourquoi les autorités ont-elles finalement décidé d’organiser les élections en Guinée d’ici fin 2025 ?
Pourquoi Mamadi Doumbouya n’a-t-il jamais présenté son propre modèle de démocratie qu’il promettait au peuple guinéen ?
Le voyage d’Amara Camara à New York apparaît donc comme un gaspillage de ressources publiques, dans un contexte où les Guinéens souffrent au quotidien.
Et comme toujours, la corruption n’est jamais loin : pour mobiliser quelques Guinéens à aller rencontrer le général, il fallait payer 100 dollars par personne. Une pratique devenue habituelle, orchestrée par le fameux ministre des Affaires Étrangères, Morissanda Kouyaté, véritable initiateur de ces manœuvres douteuses.
Voilà où en est notre pays : un pouvoir illégitime, des dépenses inutiles, des discours vides… et une population qui attend toujours des réponses