Washington D.C., États-Unis – Dans un geste qui rompt avec une tradition présidentielle vieille de plusieurs décennies, Donald Trump a ordonné le retrait des portraits officiels de ses prédécesseurs Barack Obama, George W. Bush et George H.W. Bush des murs du Grand Foyer de la Maison-Blanche. Ces œuvres, habituellement exposées à la vue des visiteurs dans l’espace d’accueil principal, ont été déplacées vers un palier discret situé au sommet d’un escalier réservé au personnel et aux résidents.
Selon des sources internes, l’ancien président devenu de nouveau chef d’État s’implique personnellement dans les choix décoratifs de la Maison-Blanche. La décision de reléguer ces portraits intervient dans un contexte de tensions politiques persistantes entre Donald Trump et ses prédécesseurs. Traditionnellement, les deux derniers présidents avant le titulaire sont exposés dans le Grand Foyer, une manière de respecter la continuité institutionnelle, quel que soit le parti politique.
Ce geste n’est pas sans précédent : lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà déplacé les portraits de Bill Clinton et George W. Bush pour installer à leur place ceux de Theodore Roosevelt et William McKinley. Mais cette fois, le remplacement a pris un tour plus personnel. En avril 2025, à l’emplacement où se trouvait le portrait officiel de Barack Obama, a été accroché un tableau représentant Donald Trump levant le poing, réalisé après sa survie à une tentative d’assassinat.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains y voient un acte purement symbolique visant à effacer l’image de ses adversaires politiques. « Obama vit dans la tête de Trump sans payer de loyer depuis des années », ironise un internaute, tandis qu’un autre commente : « Trump pense que si le portrait est caché, alors Obama n’a jamais existé. »
Au-delà des polémiques, ce changement soulève des questions sur la politisation croissante des traditions à la Maison-Blanche, autrefois respectées par tous les présidents, quelle que soit leur couleur politique.