La Guinée traverse une période de forte instabilité politique en 2025, marquée par une transition incertaine, des tensions sociales croissantes et une gouvernance autoritaire.
Contexte politique tendu
Depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, le colonel Mamadi Doumbouya dirige le pays sous un régime militaire. Bien que des élections aient été promises pour fin 2024, aucune date précise n’a été fixée, alimentant le mécontentement populaire. Les autorités ont dissous ou suspendu plus de 100 partis politiques, restreignant ainsi l’espace démocratique et exacerbant les tensions politiques.
Répression et restrictions
La répression des opposants est une caractéristique marquante du régime actuel. Des leaders politiques, tels qu’Aliou Bah, ont été emprisonnés pour des accusations d’offense au chef de l’État, ce qui a renforcé les critiques concernant les atteintes à la liberté d’expression et à la justice. Wikipedia
Référendum constitutionnel contesté
Un référendum constitutionnel est prévu pour le 21 septembre 2025. Cependant, ce processus est controversé. Certains observateurs estiment que la nouvelle constitution pourrait être utilisée pour prolonger le pouvoir du président de la transition, ce qui suscite des inquiétudes quant à la véritable volonté de retour à un ordre constitutionnel démocratique. ISS Africa+3Jeune Afrique+3Village de la Justice+3Le Monde.fr
Réactions internationales
La communauté internationale suit de près la situation en Guinée. Des organisations telles que Human Rights Watch ont exprimé des préoccupations concernant les violations des droits humains et la répression des libertés fondamentales. Les Nations Unies et l’Union africaine appellent à un retour rapide à un gouvernement civil démocratiquement élu. Le Monde.fr
Perspectives
L’instabilité politique en Guinée en 2025 demeure élevée. La combinaison de la répression politique, des restrictions des libertés fondamentales et de l’incertitude autour du processus électoral crée un climat propice à l’escalade des tensions. Le pays se trouve à un carrefour décisif : la transition vers un ordre démocratique ou le prolongement d’un régime autoritaire.