Alors que la Guinée se prépare à des élections en 2025, le climat sécuritaire demeure préoccupant, avec une probabilité élevée de manifestations violentes. Les tensions politiques, sociales et économiques alimentent un environnement fragile qui pourrait dégénérer rapidement.
Contexte politique tendu
Depuis le coup d’État de 2021, le colonel Mamadi Doumbouya dirige le pays sous un régime militaire. La suspension et la dissolution de plusieurs partis politiques ont réduit l’espace démocratique et accru la frustration des citoyens. Cette répression politique est un facteur clé qui pourrait déclencher des manifestations dans les prochains mois.
Tensions sociales et contestation populaire
Au-delà de la politique, les conditions de vie difficiles – notamment les coupures d’électricité, la hausse des prix et les problèmes sociaux – alimentent le mécontentement populaire. Ces facteurs ont déjà provoqué des grèves et des rassemblements qui, dans le passé, ont parfois tourné à la violence.
Répression et risques accrus
Les forces de sécurité guinéennes ont à plusieurs reprises utilisé la force contre des manifestations pacifiques, entraînant des blessés et des décès. Ce climat de répression augmente le risque que toute protestation dégénère en affrontements violents.
Perspectives pour 2025
À l’approche des élections, les analystes prévoient que le niveau de probabilité de manifestations violentes reste élevé, surtout à Conakry et dans les zones périphériques. Les autorités et la société civile sont donc confrontées au défi de gérer les tensions tout en évitant l’escalade.
Conclusion
En résumé, la Guinée se trouve dans une situation où les tensions politiques et sociales combinées à un climat répressif rendent les manifestations violentes probables. La vigilance et la médiation entre les parties prenantes seront essentielles pour préserver la stabilité du pays dans les mois à venir.