À l’approche du référendum prévu le 21 septembre, la scène politique guinéenne montre une fois de plus son incapacité à s’unir autour des grandes questions nationales.
Alors que certains partis annoncent officiellement leur soutien au « Oui », d’autres restent dans une position d’opposition ou d’attente, accentuant la fracture déjà profonde entre les différentes formations politiques du pays.
Parmi les partis qui ont déclaré leur alignement en faveur du « Oui » figurent :
Cette prise de position témoigne d’un soutien clair au projet soumis au vote populaire, mais révèle aussi une division persistante au sein de la classe politique guinéenne.
De nombreux observateurs estiment que cette fragmentation politique risque de compliquer encore davantage le processus électoral et de renforcer la méfiance des citoyens vis-à-vis de leurs représentants.
Au lieu d’apparaître unis face à un enjeu majeur pour l’avenir institutionnel du pays, les acteurs politiques semblent prisonniers de calculs partisans. Pour une partie de l’opinion publique, cette division illustre une fois encore « la bêtise de la classe politique », incapable de dépasser ses querelles pour défendre l’intérêt national.
À quelques semaines du scrutin, la Guinée s’engage donc dans une campagne à la fois incertaine et tendue, où les divisions pourraient peser lourdement sur la légitimité du résultat final.