L’Office Guinéen de Publicité (OGP), censé être un pilier de la régulation publicitaire et de la gestion des espaces de communication de l’État, semble aujourd’hui rattrapé par des soupçons de mauvaise gouvernance et de surfacturation.
Selon des informations récentes, une déclaration financière estimée à 2 700 000 000 GNF en 2024 aurait été révisée à seulement 900 000 000 GNF, suscitant de vives interrogations sur la transparence et la gestion interne de l’institution. Une réduction aussi spectaculaire laisse planer de sérieux doutes sur des pratiques de surfacturation, de détournements présumés, ou encore de manipulation comptable.
Cette polémique intervient dans un contexte où la gestion des entreprises publiques guinéennes est déjà sous les projecteurs, plusieurs d’entre elles étant accusées d’opacité et de pratiques financières douteuses. L’OGP, au lieu d’être modèle en matière de rigueur administrative, se retrouve ainsi au cœur d’un scandale qui renforce les inquiétudes des citoyens sur l’utilisation des fonds publics.
Face à ces révélations, l’opinion publique attend des explications claires et des mesures concrètes. Une enquête approfondie, indépendante et transparente s’impose pour déterminer l’origine de cet écart financier et identifier les responsabilités.
La lutte contre l’impunité et la mauvaise gestion doit rester une priorité si les autorités veulent rétablir la confiance dans les institutions publiques.
En attendant ces clarifications, l’affaire OGP relance le débat sur la gouvernance économique en Guinée et la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et d’audit au sein des établissements publics.