La Haute Autorité de Communication (HAC) suscite des interrogations sur son rôle dans le suivi des médias à l’échelle nationale.
Ces derniers jours, des rumeurs circulent selon lesquelles la HAC aurait commencé à déployer ses points focaux dans plusieurs régions du pays pour superviser et contrôler les contenus médiatiques locaux. L’objectif officiel évoqué serait le monitoring des médias, afin de veiller au respect de la loi et de la déontologie journalistique.
Toutefois, certaines sources au sein du secteur médiatique et de la société civile soulignent que la mise en place de ces points focaux pourrait aussi être perçue comme un contrôle accru des médias régionaux, ce qui suscite des inquiétudes quant à la liberté d’expression.
La HAC n’a pour l’instant fait aucune annonce officielle confirmant ou infirmant le déploiement de ses agents dans les différentes régions. Des journalistes et acteurs des médias locaux appellent à plus de transparence sur le rôle exact de ces points focaux et sur leurs missions précises.
« Si le monitoring doit se faire pour améliorer la qualité de l’information et soutenir le journalisme responsable, cela peut être positif. Mais tout contrôle excessif risque de limiter la liberté de la presse », indique un représentant d’une association de journalistes.
Cette situation est suivie de près par la société civile, qui rappelle l’importance de garantir l’équilibre entre régulation et liberté d’expression sur l’ensemble du territoire guinéen.