Conakry, 28 juillet 2025 – Alors que l’attention publique se tourne souvent vers les crises politiques ou sociales, un autre fléau continue de faucher des vies au quotidien en Guinée : les accidents de la circulation. Sur les routes nationales comme dans les quartiers urbains, les drames se succèdent dans une quasi-indifférence institutionnelle.
Selon les estimations des services de sécurité routière, des centaines de personnes meurent chaque année dans des accidents de la route en Guinée. La plupart des victimes sont des jeunes, des motos-taxis, des piétons, ou des passagers de véhicules de transport en commun vétustes.
Mais en l’absence d’un système national de statistiques fiables, il est difficile de connaître l’ampleur réelle du drame. Les hôpitaux, les commissariats et les autorités locales ne partagent pas de données harmonisées.
“Le plus tragique, ce n’est pas seulement le nombre de morts, mais le fait que ces accidents sont presque toujours évitables.” — Un agent de la police routière de Conakry.
Malgré quelques campagnes de sensibilisation ponctuelles, les mesures concrètes tardent à venir :
Pendant ce temps, les hôpitaux reçoivent chaque semaine des blessés graves, souvent sans assurance ni moyens de se soigner.
“Accidents de la route en Guinée : fatalité ou négligence d’État ?”
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