Conakry – Tragédie : Une inondation meurtrière a frappé la capitale guinéenne dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant 15 morts confirmés, 3 personnes toujours portées disparues et plusieurs blessés. Les quartiers les plus touchés sont Cosa, Hamdallaye, Matoto et Dabondy, où les eaux ont submergé les habitations, emporté des enfants et détruit des infrastructures de fortune.
Les habitants se réveillent dans la désolation, entre corps repêchés, familles en pleurs et maisons effondrées. Plusieurs témoins parlent d’une montée brutale des eaux, due à de fortes pluies et à un système d’évacuation complètement défaillant.
Un drame évitable ?
La colère gronde à Conakry. De nombreux citoyens dénoncent l’incapacité du régime en place à anticiper ce type de catastrophe pourtant récurrente. « Chaque année, c’est la même chose. Et chaque année, c’est pire. Ils viennent prendre des photos mais rien ne change », témoigne un habitant de Matoto, encore sous le choc.
Les experts pointent du doigt :
L’État silencieux ou dépassé ?
Alors que les populations réclament des secours d’urgence, le gouvernement guinéen tarde à réagir officiellement. Aucun plan d’évacuation ou de relogement n’a été communiqué au moment de la rédaction de cet article. Une cellule de crise aurait été mise en place, mais sur le terrain, les secours sont quasi inexistants, selon plusieurs ONG locales.
L’appel des populations
Les citoyens appellent à une mobilisation nationale et internationale pour venir en aide aux sinistrés. Des campagnes de solidarité s’organisent dans certains quartiers, mais les moyens restent dérisoires face à l’ampleur de la catastrophe.
Rédaction BGM News
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