À l’approche de l’élection présidentielle du 28 décembre, la question secoue le débat politique en Guinée :
Un militaire en fonction peut-il briguer la magistrature suprême sans quitter l’armée ?
Alors que le pays s’apprête à franchir une étape décisive de son histoire politique, ce débat renvoie à deux visions opposées : celle d’une transition ouverte à tous, et celle d’un ordre démocratique strict exigeant la neutralité absolue des forces armées.
✅ Les partisans de la candidature militaire
Selon les défenseurs de cette possibilité, tout citoyen guinéen doit avoir le droit de se présenter, y compris un militaire. Pour eux :
Ces partisans soulignent que les compétences stratégiques, le leadership et l’esprit d’ordre peuvent constituer des atouts pour un pays sortant d’une période d’incertitude politique.
❌ Les défenseurs de la démission obligatoire
Pour l’autre camp, la réponse est claire :
militaire actif et candidature politique ne peuvent pas coexister.
Leurs arguments :
Selon eux, permettre une candidature militaire sans démission reviendrait à fragiliser l’État de droit, et pourrait ouvrir la voie à une confusion dangereuse entre pouvoir armé et pouvoir civil.
⚖️ Un enjeu au-delà de l’élection
Ce débat dépasse la seule présidentielle. Il touche :
Plus que jamais, la Guinée se trouve face à un choix historique :
redistribuer entièrement les cartes du pouvoir ou maintenir un modèle de transition prolongée encadrée par les forces armées.
🎤 Et maintenant ?
À mesure que la date du scrutin approche, le débat continuera de s’intensifier. La question n’est pas seulement juridique ; elle est politique, morale et symbolique.
Ce débat interpelle chaque Guinéen sur une question fondamentale :
Quelle démocratie voulons-nous ?
🗣️ Votre avis compte
Pensez-vous qu’un militaire en fonction doit avoir le droit de se présenter à la présidence sans démissionner ?
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