Lors du Grand Débat du Samedi, l’analyste politique et activiste Alpha Wess a lancé un appel retentissant : selon lui, seule une résurrection populaire, à l’image de celle survenue à Madagascar, pourrait mettre fin au régime du Colonel Mamadi Doumbouya en Guinée.
Alpha Wess estime que le pouvoir actuel, issu du coup d’État du 5 septembre 2021, a montré ses limites et perdu toute légitimité populaire. « Les promesses de refondation et de transition pacifique se sont transformées en un système de contrôle et de confiscation du pouvoir. La Guinée vit aujourd’hui une impasse politique totale », a-t-il déclaré.
Pour l’activiste, la situation guinéenne présente de nombreuses similitudes avec celle qu’a connue Madagascar à l’époque du soulèvement populaire qui a renversé le régime en place. Il appelle donc les citoyens à une prise de conscience collective et à un sursaut national.
« L’histoire montre que lorsqu’un peuple décide de se lever, aucun régime ne peut résister à sa volonté. Le salut de la Guinée ne viendra pas d’un dialogue truqué, mais de la mobilisation citoyenne », a martelé Alpha Wess.
Cette déclaration, jugée audacieuse par certains et irresponsable par d’autres, a aussitôt déclenché un vif débat sur les réseaux sociaux. Plusieurs observateurs estiment qu’un tel discours reflète le désenchantement croissant d’une partie de la population face à la lenteur et aux contradictions de la transition dirigée par le CNRD.
D’autres, en revanche, appellent à la prudence et rappellent que toute mobilisation populaire doit se faire dans le respect de la paix et de la stabilité nationale.
Le débat reste ouvert :
👉 La Guinée a-t-elle besoin d’une « résurrection populaire » ou d’un nouveau cadre de dialogue politique sincère pour sortir de la cri