Paris – Dakar – Conakry, août 2025 – Malgré un attachement profond à leur pays d’origine et un désir croissant de participer au développement économique, beaucoup de membres de la diaspora africaine hésitent à entreprendre seuls en Afrique. Plusieurs facteurs expliquent cette réticence, mêlant contraintes structurelles, obstacles culturels et réalités économiques.
1. Un climat des affaires encore incertain
Pour beaucoup de candidats au retour, l’environnement économique reste jugé instable :
2. Manque de réseaux et d’accompagnement local
La diaspora dispose souvent de capital financier et de compétences, mais manque de relais sur place :
3. Poids culturel et attentes sociales
Le retour au pays s’accompagne souvent de fortes pressions sociales :
4. Crainte de l’isolement et recherche de partenariats
Beaucoup préfèrent s’associer avec des partenaires locaux ou d’autres membres de la diaspora, afin de réduire les risques et partager les responsabilités.
Certains choisissent aussi de tester le marché via des investissements à distance, avant d’envisager une implantation complète.
Des solutions en émergence
Malgré ces défis, des initiatives apparaissent pour favoriser l’entrepreneuriat diasporique :
Conclusion
La diaspora africaine dispose d’un potentiel énorme pour dynamiser les économies locales, mais pour lever ses hésitations, il faut des politiques publiques transparentes, des infrastructures adaptées et des mécanismes de confiance. L’entrepreneuriat en Afrique n’est pas impossible, mais nécessite une approche stratégique, souvent collaborative, et un cadre sécurisé.